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la cause du mal, leur sacrifier, de gaîté de cœur, l’avenir intellectuel de ce pays. Notre plus vif désir serait de voir les jeunes générations, en même temps qu’elles puisent dans les divers établissements scolaires de la colonie le goût des sciences et de la civilisation de l’Occident, s’adonner à l’étude de la littérature et de la morale de notre pays. Nous prions nos jeunes compatriotes de ne pas oublier que c’est par l’étude de la philosophie que l’on devient des hommes utiles.

Gia-định, le 15 juillet 1892.


Cher monsieur Trương-minh-Ký,

La lecture de votre ouvrage intitulé Ấu-học-khải-mông me permet d’affirmer qu’il est appelé à rendre de grands services aux enfants des écoles. Il les conduit graduellement à composer des phrases avec un certain nombre de caractères usuels dont l’étude n’exige qu’un petit effort de mémoire. Même cet effort de mémoire au lieu d’être passif comme avec les autres méthodes devient intelligent dans votre livre; car les caractères y ont été décomposés en leurs éléments simples. Cela permet à l’enfant de s’habituer de bonne heure à analyser les caractères et à se rendre compte de la formation des signes les plus composés.

Je suis heureux de reconnaître que votre œuvre aura pour but d’abréger d’une façon considérable la durée des études chinoises.

Saigon, le 20 août 1892.

Hoàng-tịnh, Paulus CUA,
Đốc phủ sứ.
Officier d’Académie, Chevalier de la Légion d’honneur.


Chợquán, le 30 août 1892.

Mon cher monsieur Trương-minh-Ký,

Vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer votre manuscrit ainsi que les premières épreuves de votre méthode intitulée: Ấu học khải mông.

J’ai examiné, lu et relu ce travail. Je suis heureux maintenant de vous assurer que vous pouvez l’éditer sans crainte. Car, on y sent l’esprit méthodique que les œuvres d’Ollendorff vous ont inspiré. Votre cours gradué de caractères convient aux enfants qui commencent à se livrer à l’étude intéressante de l’écriture chinoise.

Vous avez eu la bonne idée d’analyser les caractères (d’idées combinées ou idéophonétiques) et d’augmenter le vocabulaire par les caractères ainsi décomposés.

Je suis sûr d’avance que votre ouvrage aura un grand succès; car on en a besoin dans nos écoles primaires.

Agréez donc, mon cher monsieur Trương-minh-Ký, avec mes compliments, l’expression de mes sentiments toujours dévoués.

Sĩ-tải, Trương-Vỉnh-Ký,
Professeur de langues orientales,
Officier de l’Instruction publique, Chevalier de la Légion d’honneur,


Mon cher ami,

En parcourant votre manuscrit, je trouve qu’il est très bien fait pour apprendre aux enfants la signification des mots et la construction des phrases.

Je remarque en outre que les exercices sont formés de petites phrases qui expriment une pensée morale ou apprennent aux élèves un fait historique.

C’est ainsi, mon cher ami, que votre livre deviendra très utile aux enfants de nos écoles.

Chợlớn, le 28 août 1892.

Nguyễn-hiếu-Nghĩa,
Tri huyện de 1e classe à Cholon,
Ancien lettré à, la Résidence supérieure du Tonkin.